Vincent Guédon

Vincent Guédon débute par le théâtre universitaire à Angers et le conservatoire d’Angers. Il rejoint le cours de Véronique Nordey à Paris ainsi que l’atelier de Didier-Georges Gabily, puis intègre la deuxième promotion de l’École du Théâtre National de Bretagne à Rennes. 

Il a notamment travaillé avec Cédric Gourmelon, Haute surveillance de Jean Genet et Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert ; Stanislas Nordey, Violences de Didier-Georges Gabily ; Nadia Vonderheyden, Gibiers du temps de Didier-Georges Gabily ; Pascal Kirsch, Uomini e no de Vittorini, Pauvreté, richesse, homme et bête de Hans Henny Jahnn, Princesse Maleine de Maeterlink, et Solaris, de Stanislas Lem. Il a participé au travail du collectif Humanus Gruppo basé à Saint-Jacques de la lande avec lequel il joue dans La Conquête du Pôle sud de Manfred Karge (Mettre en Scène au T.N.B., 2006) puis Quai Ouest de Bernard-Marie Koltès (T.N.B., Prospero, 2010) dans les mises en scène de Rachid Zanouda. Avec Jean-François Sivadier, il joue dans : Noli me tangere (impromptu pour Mettre en Scène au T.N.B. 1998), La Folle journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Italienne Scène et Orchestre de Jean-François Sivadier, La Mort de Danton de Georg Büchner, Le Roi Lear de Shakespeare, Noli me Tangere 2 de Jean-François Sivadier, Le Misanthrope et Dom Juan de Molière,Portrait de familled’après Les Atrides, L’Ennemi du Peuple, de Ibsen, et Sentinelles, de Jean-François Sivadier. 

Il a travaillé également avec la chorégraphe Catherine Diverres, Le Double de la bataille et le chorégraphe Saburo Teshigawara, Luminous. En 2005 il a joué Lenz de Büchner au studio des quatre vents à Bourg en Bresse. 

Au cinéma il joue dans les films courts de Mélanie Gerin et Franck Henri, Les vacances de Juan, Le frère de José, Le rêve de Frédérique. Dans le court de Fabienne Malinge, Le prologue du collier de la reine. Dans le long métrage de Sandrine Rinaldi, Cap Nord, ainsi que celui de Alliocha Allard Une villa à Los Angeles. 

Il a fait paraître dans l’Impossible, Journal fondé par Michel Butel, Lettre à J.M. (janvier 2012), et Travail (mars 2012) ; il a publié aux éditions d’Ores et déjà Ce qu’on attend de moi (2014) et Le monde me quitte (2016).